(English version below)
Veles, une ville Macédonienne de 50 000 âmes, avait déjà fait parler d’elle en 2016 lors de l’élection de Donald Trump. Cette petite ville tournait alors au rythme des serveurs qui hébergeaient des pages relayant des fake news durant la campagne présidentielle. Mais cette usine à fake news ne s’est pas arrêtée à la politique américaine et a également touché le monde de la santé.
Violetta, professeur d’anglais dont le nom a été modifié, témoigne auprès de l’AFP : « Je sais que c’est mal de prendre un boulot qui consiste à dire « Hé ! Les vaccins tuent », « L’Holocauste n’a pas existé » ou encore à faire la promotion de Trump. Mais quand vous avez faim, vous n’avez pas le luxe de penser au progrès démocratique. »
Ces fake news, qui alimentent la théorie du complot envers les grandes industries pharmaceutiques, permettent à Violetta de gagner 150 euros par mois, dans un pays où le salaire moyen est de 300 euros.
Is there an anti-vaccination fake news factory in Macedonia ?
You problably heard about Veles, in Macedonia, and its 50 000 inhabitants after Trump’s election in 2016. This small town spread fake news on Facebook about presidential campaign. But this system also concerns health and vaccines.
Violetta, an english teacher who didn’t reveal her name, testifies : « I know it’s wrong to take a job which consists in publishing « Hey, vaccines kill ! », « Holocaust never existed » or promoting Trump. But when you’re hungry, you don’t have the luxury to think about democratic progress. »
Thanks to these fake news, which participate to the conspiracy theory about Big Pharma, Violetta can earn 150 euros each month, in a country where the average salary is 300 euros.
Source : AFP
Par Maëva Briançon