En Espagne, un nouveau plan de santé a été lancé contre l’homéopathie et les thérapies alternatives. En effet, les autorités de santé espagnoles les jugent inefficaces mais aussi dangereuses pour les patients qui se tournent vers elles plutôt que vers des traitements classiques.
Pour justifier cela, ils expriment l’idée que ces patients laissent leur cas s’aggraver, parfois jusqu’à devenir impossibles à curer. Afin de couper court à l’utilisation de ces thérapies parallèles, ce plan prévoit que les organismes qui les proposent ne puissent plus avoir la dénomination de « centres de santé » et que les formations à ce propos soient réévaluées.
De plus, ces thérapies telles que l’homéopathie vont devoir subir des tests comparables à ceux réalisés pour montrer l’efficacité des spécialités conventionnelles afin d’avoir le statut de médicament. Dans le cas contraire, il devra être spécifié sur leur emballage que leur efficacité n’a pas été démontrée.
La question de l’homéopathie est aussi d’actualité en France. En effet, son taux de remboursement voire son remboursement sont en cours de réévaluation, ce qui en inquiète plus d’un. Il existe déjà des pétitions contre le déremboursement sur internet.
En outre, les employés de laboratoires homéopathiques sont également alarmés par la situation. D’ailleurs le syndicat CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail) s’est déjà exprimé, qualifiant ce déremboursement d’« économies de bouts de chandelle » en sachant que les frais de la sécurité sociale pour l’homéopathie ne représenteraient que 0,29% des remboursements.
Sources : Le Moniteur des Pharmacies, Les Échos
Par Caroline Poignant.