Se soigner, prendre soin de soi, s’alimenter, entretenir son intérieur, ou même allumer la lumière, autant de choses que nous faisons par habitude sans vraiment veiller à ce que l’on consomme tout les jours. Grâce à l’industrie nous pouvons trouver toujours plus de possibilités. Néanmoins, les écologistes ne sont pas ravis. En effet, inutile de rappeler que le secteur de l’industrie est extrêmement polluant.
Pour pallier à cela, rien de mieux qu’un plan marketing ! Certaines entreprises l’ayant bien compris utilisent des procédés publicitaires dans le but de redorer leur image (ou du moins la rendre plus verte) en se montrant écologiques bien que ce ne soit pas le cas. C’est ce que l’on appelle le « green washing » ou écoblanchiment en français. Cela consiste à montrer beaucoup de vert, d’images de nature, ou de spécifier que leurs produits sont , naturels ou bio sur les emballages. Dans certains cas, elles utilisent de faux labels (certifiés par elles-mêmes) afin de mieux tromper le consommateur.
De manière plus globale, la transition énergétique a conduit les firmes énergétiques, chimiques et le gouvernement à utiliser cette stratégie par le biais des obligations vertes, c’est-à-dire des prêts conséquents qui visent à financer des projets plus respectueux pour l’environnement, avec obligation pour les entreprises de rendre des comptes. Un comité indépendant va d’ailleurs être mis en place pour contrôler le fondement écologique des projets financés de cette manière.
De plus, des structures telles que l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) et l’ARPP (Autorité de Régulation des Professionnels de la Publicité) collaborent pour diminuer la publicité mensongère en ce qui concerne l’écoblanchiment.
Sources : France Inter, écologique-solidaire.gouv et greenwashing.fr
Par Caroline Poignant