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RUBIO Hugo – Master 2 Chimie organique (Recherche)

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Master 2 Chimie organique (Recherche)

Quel Master2/ Ecole as-tu choisi ? Pourquoi ?

J’ai choisi le Master 2 chimie, finalité chimie organique de l’université Paris-Saclay. Mon choix s’est porté pour ce master afin de compléter les connaissances théoriques en chimie organique que j’ai acquises pendant mon master 1 réalisé à Montpellier.
Etant donné mon parcours en pharmacie, j’ai trouvé les différentes UEs des Master 2 de Montpellier trop axées Biologie / Chimie-Biologie. C’est pourquoi j’ai préféré choisir celui-là, pour perfectionner plus particulièrement mes compétences en chimie organique.

Comment s’est déroulé la sélection (critères, exigences, étapes, entretien, etc) ?

Tout était informatisé. J’ai envoyé mon CV, lettre de motivation et mes différents relevés de notes depuis le bac. Quelques semaines plus tard le jury a sélectionné mon dossier et j’ai dû confirmer ma présence. Je n’ai pas eu d’entretiens particuliers à passer pour intégrer ce Master.

Peux-tu décrire le contenu de la formation délivrée durant ton Master ?

Comme la plupart des Master, premier semestre comprenait tous les enseignements théoriques et le second semestre était focalisé sur le stage.
Au premier semestre, nous avons une certaine liberté dans le choix des enseignements que nous suivons : deux enseignements de tronc commun + un obligatoire pour toute la promotion et trois d’UEs libres.
Dans le tronc commun, nous avons le choix entre : Catalyse ( Les différents cours sont tous plus ou moins orientés en vue de faire de la catalyse asymétrique : Chimie des Lanthanides, Catalyse Organométallique et Organocatalyse) Stratégies et méthodes de synthèse totale et asymétrique (Méthodes de synthèse asymétrique, Rétrosynthèse et catalyse asymétrique) et Photochimie/ Chimie radicalaire (Les deux enseignements sont destinés à donner des bases pour pouvoir incorporer une de ces deux chimies dans une stratégie de synthèse).
Une UE sur les méthodes d’analyse nous est également imposée (Spectrométrie de masse et RMN). Il me semblait indispensable de revoir ces notions et ça m’a aussi fortement influencé pour mon choix de master (car ce n’est pas forcément inclus dans les autres).
Dans les UEs libres le choix se faisait entre : Synthèse de molécules bioactives (Glycochimie et Protéines / Acides nucléiques majoritairement), Structures, Mécanismes et Fonctions des protéines (Il s’agit de cours de Chemobiologie où l’on voit le fonctionnement des enzymes du point de vue du chimiste qui doit créer une molécule qui pourra aller se fixer sur sa cible biologique, principalement), Molécules et médicaments (on détaille dans cette UE les différentes stratégies disponibles au chimiste pour rationaliser, trouver et optimiser un candidat médicament), Chimie éco-compatible et Chimie des polymères.
J’ai choisi les UEs de Catalyse, Stratégies de synthèse en tronc commun ainsi que Molécules et médicaments, Synthèse de molécules bioactives et Structure et fonctions des protéines en UEs libres. Mon but étant de faire de la chimie médicinale / chimie-biologie cet ensemble d’UEs me semblait particulièrement intéressant.
Le second semestre est focalisé sur les 6 mois de stage (de fin janvier à fin juillet) en laboratoire de recherche et une UE de modélisation moléculaire pour apprendre les bases des logiciels de calculs DFT et de mécanique moléculaire.

A qui et pourquoi le recommanderais-tu (réputation, débouchée, qualité de l’environnement, pédagogie, etc) ?

Je recommanderai ce Master à tous les étudiants en pharmacie voulant faire un PhD en chimie organique / chimie médicinale. Je dirais que de bonnes bases en chimie organique sont cependant recommandées pour suivre le rythme des cours. L’Université Paris-Saclay profite d’une très bonne réputation d’un point de vue recherche et de nombreux instituts comme le CEA ou le CNRS sont en partenariat avec l’université, ce qui peut être un bon choix pour trouver un PhD ensuite.

Peux-tu nous décrire ton stage (missions, salaires, journée type, ect) ?

Mon stage consistait en une activité de recherche : un projet m’a été confié et j’ai dû essayer de répondre à la problématique qui m’était posée. C’était très formateur car j’ai eu une grande autonomie sur toute la durée de mon stage, en pouvant cependant trouver facilement des conseils auprès des permanents, thésard et post-docs quand j’étais dans une impasse.
Une journée type de travail commençait par l’analyse des expériences lancées la veille, puis leur traitement avant midi si possible. J’essayais de lancer d’autres manipulations le matin si ces dernières pouvaient être traitées dans la journée. L’après-midi, même cheminement avec les expériences lancées plus tôt, ou si j’en avais d’autres à traiter et j’en lançais de nouvelles pour le lendemain.
Le temps entre deux expériences servait à mettre à jour mon cahier de laboratoire, faire de la bibliographie (surtout) et d’autres analyses sur mes produits. Je ne comptais pas vraiment mes heures, c’est pour ça que je faisais généralement du 8h30-19h à 19h30. Je dirais qu’il y a toujours quelque chose à faire dans un laboratoire, le mieux est donc d’éviter les vrais « temps morts ».
Régulièrement, des conférences étaient également organisées dans le service (si possible en anglais pour les chercheurs étrangers), ainsi des réunions d’équipe où chacun présente ses derniers résultats. Concernant la gratification de stage, la mienne était un peu plus élevée qu’elle aurait dû l’être pour un niveau Master 2 car j’étais au CEA, j’avais donc 700€ brut/mois.

Quels conseils donnerais-tu à un étudiant(e) en pharmacie ?

Le plus important pour moi est de savoir où l’on se dirige le plus tôt possible. C’est pour cela qu’il ne faut pas hésiter à faire des stages en DFGSP2 et DFGSP3. La filière recherche nous permettant d’en faire trois autres en comptant le stage hospitalier, nous arrivons lors des candidatures en Master 2 avec une bonne expérience en laboratoire pouvant faire pencher la balance en notre faveur. Je recommande également fortement de faire le stage long de DFASP2 à l’étranger pour perfectionner son anglais et c’est généralement valorisable pour le Master 2 ou / et le PhD.