Aller au contenu

La pollution plastique : une alerte climatique mais aussi de santé.

  • par
La pollution, devenue un enjeu et sujet primordial pour nos sociétés, prend une dimension supplémentaire lorsqu’on considère notre organisme comme un nouveau terrain à préserver.
Si l’ingestion et l’inhalation de particules de plastique par l’être humain est avérée, des chercheurs de l’université de Newcastle (Australie) ont pour la première fois réussi à quantifier ce phénomène. Selon cette étude, commandée par la WWF, un individu moyen pourrait ingérer jusqu’à 5 grammes de plastique chaque semaine (l’équivalent d’une carte de crédit). Annuellement, ces chiffres s’élèvent alors à 250 grammes de plastique par personne.

Les sources de contaminations pour l’organisme sont multiples. La première reste l’eau : selon une étude canadienne basée sur le mode de vie moyen d’une américain, un adulte ingère en moyenne 90.000 particules par an s’il boit uniquement de l’eau en bouteille. Fait à noter, ce chiffre réduit fortement dans le cas d’une consommation d’eau du robinet avec 4.000 microparticules par personne. Les autres vecteurs de contaminations sont, en autres, les fruits de mer, le sel ou bien la bière.

Pour le WWF, célèbre ONG et commanditaire de cette étude, ces chiffres doivent être un signal d’alarme au niveau mondial : « Ces résultats doivent servir de sonnette d’alarme aux gouvernements. Les plastiques polluent non seulement nos océans et nos voies navigables, mais aussi la vie marine et l’organisme humain. Une action mondiale est urgente et essentielle pour faire face à cette crise », déclare Jessica Nibelle, la porte-parole du WWF-Belgique. L’organisation appelle à agir au niveau mondial donc, mais aussi national, avec des objectifs propres à chaque pays permettant de limiter la pollution de territoires encore préservés comme les hauts glaciers ou les failles marines.

Pour ce qui est de l’impact sur la santé de l’Homme, les effets négatifs du plastiques sont encore à déterminer. Ces résultats demeurent quoi qu’il en soit préoccupants et ce rapport de la WWF pourrait, à défaut de changer les choses à un niveau gouvernemental, sensibiliser à l’échelle de l’individu pour modifier les habitudes de vie de chacun.

Antoine LAURENT.

Sources :

Communiqué du WWF

Rapport demandé par le WWF à l’université de Newcastle