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Pourquoi Octobre Rose ?

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Permettre de vivre mieux et plus longtemps. C’est à cela que nous invite Octobre Rose : participer et contribuer à faire un pas ensemble vers une « vie rose ».

Comme tous les ans, des courses, des ventes aux enchères, des collectes de soutiens-gorges, des distributions de rubans roses ont lieu durant le mois d’octobre. Il s’agit d’Octobre Rose, le mois choisi pour sensibiliser sur une maladie qui touche plus de 58 000 françaises par an : le cancer du sein.

Le cancer du sein est la première cause de décès par cancer chez la femme en France. Cependant lorsqu’il est détecté à un stade précoce il peut être guéri dans 9 cas sur 10! Ainsi plus l’information se répand, plus le nombre de femmes traitées précocement sera important.

 

 

Qu’est ce qu’octobre rose ? 

Chaque année du 1er au 31 octobre, une campagne d’information et de dépistage contre le cancer du sein se déroule pendant tout le mois d’octobre. Elle a également pour objectif de récolter des fonds pour la recherche.

 

Les origines d’octobre rose 

En 1985, l’American Cancer Society lance le mois de sensibilisation nationale au cancer du sein ou « National Breast Cancer Awareness Month » afin de promouvoir la mammographie en tant qu’arme efficace dans la lutte contre le cancer du sein.

En 1993, Evelyn Lauder (belle-fille de la fondatrice du groupe Estée Lauder) serait à l’initiative aux USA de la fondation Breast Cancer Research afin de soutenir l’innovation en matière de recherche clinique et génétique.

En 1994 le groupe de cosmétique « Estée Lauder » en partenariat avec le magazine « Marie-Claire » décident de fonder l’association « Le cancer du sein , parlons-en »  qui a pour objectif de sensibiliser sur le cancer du sein par l’information et le dialogue, ainsi que sur l’importance du dépistage.

 

Quels sont les enjeux du mois d’octobre ? 

  • Soutenir la recherche scientifique dans la lutte contre le cancer du sein
  • Sensibiliser sur l’importance du dépistage précoce du cancer du sein.

 

Le ruban rose ?

Quelques années après le lancement du National Breast Cancer Awareness Month, le ruban rose est introduit lors d’une course de personnes ayant survécu au cancer du sein. Et c’est en 1993 que le ruban rose devient emblématique pour la lutte contre le cancer du sein.

En 2004, l’association « Le cancer du sein , parlons-en » créée le Prix Ruban Rose qui est remis lors de la cérémonie de lancement de la campagne, destiné à soutenir les efforts de la recherche, les innovations et les progrès remarquables en matière de techniques de dépistage, chirurgie réparatrice, de psychologie ou encore d’amélioration de la qualité de vie pour les femmes atteintes d’un cancer du sein.

En 2020, l’association « Le cancer du sein , parlons-en » a souhaité mettre davantage en avant le symbole fondateur de la lutte contre le cancer du sein en changeant de nom et en devenant « Ruban Rose ».

Le ruban rose est aujourd’hui le symbole mondial de la lutte contre le cancer du sein.

 

Que représente le cancer du sein en France ? 

En France, près de 50% des cancers du sein sont diagnostiqués entre 50 et 69 ans et environ 28% sont diagnostiqués après 69 ans.

Il touche 1 femme sur 8 en France, en sachant qu’une femme qui a eu un cancer du sein a un risque 3 à 4 fois plus élevé de développer un nouveau cancer qu’une femme du même âge.

Découvert à un stade précoce, c’est-à-dire à un stade peu avancé de la maladie, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. C’est pourquoi il est essentiel de faire des mammographies de dépistage et d’être attentif au moindre signe inhabituel.

 

Vivre avec un cancer du sein ? 

Le cancer s’avère être un diagnostic effrayant pour tous sans exception. La lutte contre le cancer est un processus très éprouvant pour les patientes.

Au-delà des séquelles physiques difficiles à supporter qu’il engendre, il vient bouleverser la vie des patientes, leur relations familiales et professionnelles, que ce soit au moment de l’annonce de la maladie, pendant le traitement, ou après les soins, d’où l’importance du suivi psychologique.

La crainte de l’inefficacité du traitement, de la douleur qu’il peut occasionner peuvent conduire la patiente à un refus de soins. Ce qui est vécu comme un échec par l’équipe médicale est un traumatisme pour l’entourage.

Ainsi l’accompagnement de la patiente au cours du traitement est essentiel pour l’aider à accepter des soins parfois douloureux, et conserver un bonne qualité de vie.

Le soutien psychologique vise à aider les patientes à mieux comprendre ce qui leur arrive à chaque étape de la maladie, tant pour elles-mêmes que pour les aider à en parler à leur entourage et à mieux gérer le stress et l’anxiété.

 

Manel SI SMAIL

 

Sources :