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ARNAUD-MIRAMONT Clarence – Procédés de Production et Qualité des Produits de Santé

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Quel Master 2/ École as-tu choisi ? Pourquoi ?

Master 2 PPQPS (Procédés de Production et Qualité des Produits de Santé) – Faculté de Pharmacie de Toulouse. C’était le master m’apportant le plus de connaissance technique dans la production et la qualité qui m’a accepté.

 

Quel est le contenu de la formation délivrée au cours de ton master/école ?

Nous avons, au cours de ce master, abordé le management de la qualité, les techniques de production et de leurs managements. Nous avons aussi repassé en revu tous les types de risques que nous pourrions rencontrer en production et qualité dans notre exercice professionnel (risques microbio/humains etc.). Nous avons aussi eu des cours sur la réglementation du domaine pharmaceutique et des produits de santé en général (DM, cosméto notamment). Pour complémenter tout cela, nous avons aussi eu des cours plus porté sur la physique des matériaux, avec notamment de la termodynamique, les systèmes d’agitation industrielles et d’autres points plus portés le fonction technique des méthodes de prod. Vous y trouverez aussi de l’anglais, normal pour un M2 destiné aux industriels. De manière générale, le master est intéressant mais fait beaucoup de redites si vous avez réellement retenu ce qui a été dispensé dans votre formation de pharmacien industriel. (Et je parle pas d’avoir des bonnes notes, je parle simplement d’avoir retenu le coeur de ce qui vous a été dit et de ce que vous avez aussi expérimenté)

 

À qui et pourquoi le recommanderais-tu ?

  • Qualité de l’environnement
  • Pédagogie

 

Peux-tu élaborer sur la question précédente ?

Le master n’est pas des plus compliqués, et fait vraiment office d’un dernier checkpoint avant de vous envoyer dans le monde du travail. Il permet de revoir si vous avez bien intégrer ce qui vous a été dit, tout en ayant des retours d’expérience de la part de professionnels assez intéressants. De plus, les plannings même si chargés par moment, sont relativement permissifs et permettent de pouvoir profiter de Toulouse et de sa vie festive. La répartition en 6 mois environ de cours et 6 mois de stage permet vraiment d’être tranquille en début d’année et de ne pas courir partout avec un alternance. De plus Toulouse est un hub assez important d’entreprise pharmaceutique qui sont toujours à la recherche de stagiaire, de ce fait, cela permet de faciliter la recherche de votre stage de fin d’étude.

 

As-tu fait une alternance/un stage ?

Oui.

 

Dans quelle entreprise as-tu trouvé ton stage une alternance ?

Boehringer Ingelheim Toulouse.

 

Comment as-tu trouvé ce stage/alternance ?

Passage de mon CV à un intervenant pendant mes cours qui l’a fait passé à ma maitre de stage.

 

Quelle est la taille de l’entreprise ?

Grande.

 

Comment est l’ambiance de travail ?

Tranquille, agréable.

 

As-tu trouvé de la difficulté à t’y intégrer ? Élaborer :

Non, mais plus honnêtement je me suis pas intégré. J’étais sur une mission que je gérais seul avec ma tutrice, et avec le confinement, les contacts avec les autres personnes de l’entreprise furent limités.

 

Quelles étaient tes missions pendant ton stage ?

Création d’un système de gestion de la qualité des consommables pour le site entier. Mission intéressante mais ayant beaucoup plus de ramifications (notamment politique au sein du site) que le titre ne laisse penser.

 

Quel était ton salaire ?

Une base d’environ 1100€ par mois.

 

Comment décrirais-tu une journée type ?

Vraiment très tranquille. Je pouvais avoir des jours de rush, mais souvent c’est parce que je concentrais mon travail sur 1 ou 2 jours pour avoir rien a faire mes jours de télétravail.

 

Quels conseils donnerais-tu à un(e) étudiant(e) intéressé(e) par l’industrie pharmaceutique ?

Qu’il y a pas de raison que cette personne se freine. Toutefois, bien garder à l’esprit que l’industrie pharmaceutique est une industrie globalisée, et demande donc de bosser son anglais et genre sérieusement. Si vous êtes pas un minimum bon, vous allez vraiment galérer. Sinon, l’industrie pharmaceutique offre beaucoup de possibilité et il ne faut pas se laisser enfermer. Vous pouvez travailler pour une PME comme pour une Big Pharma, en fonction de comment vous voulez travailler. Vous pouvez travailler en qualité pendant un moment et par la suite changer de secteur. Les possibilités sont vraiment nombreuses et ne sont jamais réellement fermée. Il faut juste se montrer un minimum curieux et volontaire. (Attention à pas être trop volontaire non plus. L’exploitation de certains par d’autres est quelque chose qui existe.)